La ministre d’État en charge des affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba, a tenue une séance de travail le lundi 04 novembre avec les ambassadeurs des pays membres du conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine, du conseil de sécurité des nations unies, de l’Union européenne et la représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies, en vue d’évaluer ensemble le cessez-le-feu entré en vigueur depuis le 04 août dans le cadre du processus de Luanda.
Au cours de cette rencontre, la cheffe de la diplomatie congolaise a dénoncé avec fermeté le sabotage et la violation à répétition du cessez-le-feu par le Rwanda et ses alliés qui continuent d’occuper plusieurs localités dans la partie orientale de la République Démocratique du Congo.
La ministre d’État a également relevé que , même si ce cessez-le-feu était largement suivi , une certaine contradiction est perceptible entre le discours publics du Rwanda et les actions sur le terrain, à savoir : la prise de certaines localités et la supervision de cette prise avec les zones minières .
Profitant de l’occasion, Thérèse Kayikwamba a interpellé une fois de plus communauté internationale sur le fait que le Rwanda ne soit pas toujours indexé publiquement pour l’exportation des minerais provenant des zones de conflit.
Elle a également dénoncé la confusion entretenue par une certaine média international sur le retrait des forces négatives coupables de brouillage GPS présenté comme une levée des mesures de la défense rwandaise.
La cheffe de la diplomatie congolaise a attiré l’attention des diplomates du risque d’expansion du conflit au niveau régional d’où la nécessité d’un mécanisme de justice régionale et de la mise exergue de la responsabilité du conseil des sécurité de faire respecter la charte des Nations unies.
Il sied de noter concernant l’évolution du processus de Luanda, une réunion est prévue ce mardi 05 novembre à Goma , dans la province du Nord-Kivu pour le lancement du mécanisme de vérification ad-hoc renforcé. Une initiative pilotée par l’Angola .
Joël Tshim’s