Lors de la plénière du mercredi 23 octobre, à l’assemblée nationale, les Élus nationaux se sont penchés sur deux matières à savoir, le projet de loi autorisant la rectification par la République Démocratique du Congo de l’accord portant création de l’Agence de facilitation de transport en Transit du corridor de Lobitho signé en Angola le 27 janvier 2023 , et l’examen du projet de loi portant prorogation de l’état de siège dans la province du Nord-Kivu et l’Ituri instauré depuis plus de 3 ans.
Porté par le vice-ministre de la justice, Samuel Mbemba, représentant le vice-premier ministre en charge des transports, ce projet de loi qui concerne la RDC , l’Angola et la Zambie a pour objectif :
° l’institution des facilités juridique et administratives aidant à la circulation des personnes et de leurs biens;
° Fournir un itinéraire à même de libérer l’énorme potentiel de la région partant du port de Lobitho en Angola jusqu’au Nord-ouest de la Zambie en passant par la RDC.
La demande d’autorisation de cette rectification a fait débat au sein de l’hémicycle. Après les éclaircissements apportées le vice-ministre de la justice réagissant aux diverses interventions des élus nationaux, cette demande de ratification a été autorisée par la plénière.
S’agissant de l’examen du projet de loi portant prorogation de l’état de siège au Nord-Kivu et en ituri , les élus Nationaux ont convergé vers la demande d’une évaluation approfondie de cette mesure avant la prochaine adoption.
Par ailleurs, la plénière sollicite que le gouvernement communique les mesures d’assouplissement telles que décidées par le conseil des ministres afin de permettre de lever certaines équivoques.
De son côté, le président de l’assemblée nationale, Vital Kamerhe, a rappelé aux Députés nationaux la susceptibilité de la matière sous examen tout en reconnaissant l’urgence d’une évaluation. Il a salué le courage du vice-ministre de la justice qui a reconnu la pertinence des interventions des uns et des autres sur cette question sensible autour de laquelle la qualité des débats instaurée à l’hémicycle de la chambre basse impose désormais une attention particulière du gouvernement sur cette question.
Signalons qu’au cours de cette plénière, le speaker de la chambre basse du parlement a levé l’équivoque sur le dossier 513 députés rémunérés par le budget de l’état qui a fait la chronique sur les réseaux sociaux.
Joël Tshim’s