Dans une démarche de mise en lumière des préoccupations des populations locales, la coordination de la Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC) du territoire de Demba, dirigée par Marcel Masanka, a récemment adressé une lettre de deux pages au ministre national en charge du plan. Cette correspondance dépeint un tableau préoccupant concernant l’état d’avancement des travaux liés au Projet de Développement Local (PDL) des 145 territoires, notamment dans la région du Kasaï Central.
Le Projet de Développement Local (PDL) 145 vise à améliorer les infrastructures et les services dans plusieurs territoires du Congo, dont Demba fait partie. Cependant, la réalité sur le terrain contraste fortement avec les ambitions affichées par ce projet. La NSCC souligne que presque tous les travaux prévus dans le cadre de ce programme sont à l’arrêt, laissant les populations locales dans une situation d’incertitude et de frustration.
Des retards préoccupants
Dans leur lettre, les responsables de la NSCC mettent en avant plusieurs raisons qui expliquent cette paralysie des travaux. Parmi celles-ci, on évoque des questions de financement, des problèmes d’encadrement technique, mais aussi des préoccupations sécuritaires qui touchent la région. L’impact de l’insécurité, souvent liée aux groupes armés qui sévissent encore dans certaines zones, complique davantage la mise en œuvre des projets de développement.
Appel à l’action
La coordination de la Nouvelle Société Civile Congolaise insiste sur l’urgence d’une intervention rapide de la part des autorités nationales. Ils demandent une évaluation complète de la situation et une révision des stratégies afin de relancer effectivement les travaux à l’arrêt. En attendant, les populations de Demba continuent de faire face à des défis quotidiens, exacerbés par l’absence d’infrastructures adéquates.
L’arrêt des travaux liés au PDL 145 dans le territoire de Demba est un signal d’alarme que la société civile ne peut ignorer. L’appel lancé par la NSCC est une invitation à la mobilisation des acteurs concernés pour redynamiser le développement local, garantir la sécurité, et améliorer les conditions de vie des Congolais. Il est impératif que les engagements pris soient respectés et que des mesures concrètes soient mises en œuvre pour sortir la région de cette impasse.
Ce même constat est fait à Dimbelenge, Dibaya, Kazumba et Luiza. Dans tous ces territoires, les travaux de 145 territoires n’avancent pas. On accuse sur place le manque de moyens et d’acheminement des matériaux.
Dénis Ngalamulume Ndombi
