La société civile de Nord-Kivu a réagi face au prolongement de 15 jours de la trêve humanitaire dans province du Nord-Kivu par États-Unis d’Amérique (USA), selon un communiqué publié le 17 juillet dernier. Pour cette structure citoyenne, il faut plutôt demander le retrait des rebelles des zones qu’ils occupent.
Pour la société civile, c’est une moquerie de la part des États Unis. Il fallait évaluer la première trêve avant toute prolongation. Selon elle, cette trêve était décrétée pour apporter l’assistance aux déplacés de guerre qui n’ont malheureusement rien reçu aucune aide humanitaire.
‹‹ On se moque de la population. Il fallait d’abord évaluer la 1ère trêve. On a dit que c’était pour permettre d’apporter l’assistance aux déplacés. Mais jusqu’à présent, il n’y a même pas une cuillère. Il faut plutôt demander le retrait des rebelles des zones qu’ils occupent ››, declare la société civile du Nord-Kivu.
Par ailleurs, bien que le gouvernement américain a secrété une trêve humanitaire pour restaurer la paix et assister les déplacés de guerre, les terroristes du M23/RDF continuent à commettre des exactions, ce qui n’a pas permis aux organisations humanitaires d’accéder facilement aux zones où se trouvent des milliers de déplacés et des retournés dans le territoire de Lubero, afin de leur apporter une assistance.
Il sied de noter que, la première trêve secrétée au début du mois de juillet a pris fin en minuit de ce 19 juillet. D’où, la deuxième trêve prendra donc le 3 Août prochain
Rose Makengo