Deux jours après la demande de la trêve humanitaire aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et aux terroristes du M23/RDF qui s’affrontent en province du Nord-Kivu, la société civile de la ville de Goma, n’est pas tout à fait d’accord avec les États Unis d’Amérique qui ont pris cette décision.
N’étant pas sûre que cette décision des États-Unis d’Amérique soit salutaire pour les peuples Congolais, victimes des combats armés menés par les terroristes M23-RDF, la société civile de Goma, à travers son président Mario Ngavo, propose trois (3) alternatives à savoir :
1. Imposer l’arrêt des combats auprès des FARDC et Wazalendu, mais aussi auprès des rebelles. S’il y a arrêt des combats les populations peuvent rentrer dans leurs entités respectives ;
2. Le retrait immédiat des rebelles RDF/M23 et le retour dans le pays où ils étaient. Et pendant ce temps, la diplomatie pourrait agir ;
3. Que la RDC redéfinisse le contrat qu’il y a entre l’UPDF (armée ougandaise ) et les FARDC.
Dans le cas où ces alternatives ne sont pas prises en compte, la société civile de Goma pense que cette trêve humanitaire aurait pour but de « distraire » le gouvernement congolais, afin que les rebelles se réorganisent pour reconquérir les autres villages.
Pour rappel, les États-Unis d’Amérique avaient dans un communiqué publié le 4 juillet 2024, affirmé que cette trêve humanitaire de deux semaine allant du 5 juillet dernier, couvrira « les zones d’hostilités qui touche les populations civiles».
Ceci permettra, selon Washington, le retour volontaire des personnes déplacées, et à fournir au personnel humanitaire un accès sans entrave aux populations vulnérables.
Justin Mupanya depuis Beni