Conformément à la loi n°07/008 du 04 décembre 2007, l’opposition politique en République démocratique du Congo (RDC), se prépare à nommer un porte-parole lors de la prochaine session parlementaire en septembre. Ce développement intervient malgré les vacances parlementaires de l’Assemblée nationale et l’absence d’un bureau définitif au Sénat.
Progrès des discussions internes
Dieudonné Bolengetenge, secrétaire général du parti Ensemble pour la République, a révélé que des discussions sont en cours entre les différents partis de l’opposition pour finaliser le projet de règlement intérieur, étape cruciale pour la désignation du porte-parole. Ces échanges incluent également des partis extra-parlementaires souhaitant contribuer au processus.
Contexte législatif et défis
Selon l’article 19 de la loi n°07/008, le porte-parole de l’opposition doit être choisi dans les trente jours suivant l’investiture du gouvernement. Cependant, depuis l’adoption de la constitution de 2006, l’opposition n’a jamais réussi à nommer un porte-parole, souvent en raison de l’absence de plénières nécessaires à cette désignation, accusant la majorité au pouvoir de bloquer le processus.
Engagements pour le futur
Le Président Félix Tshisekedi, lors de son investiture, avait souligné l’importance de l’opposition dans une démocratie et s’était engagé à faciliter la désignation d’un porte-parole. Cet engagement reste crucial pour la mise en œuvre de la loi et le renforcement de la démocratie en RDC.
En résumé, l’opposition congolaise avance vers la nomination d’un porte-parole, une étape significative qui, si elle aboutit, marquera une première depuis 2006 et renforcera le rôle de l’opposition dans le paysage politique du pays.
Jean-Mike A