Dans un communiqué publié ce jeudi 16 mai, la Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC) a dénoncé la privatisation de l’État congolais dans la mise en place d’institutions républicaines basées sur des critères amicaux et familiaux par le présidium de l’Union Sacrée de la nation.
Pour la Nscc, cette pratique est attribuée aux mêmes figures controversées qui ont précédemment contribué à l’affaiblissement du pays et qui sont maintenant intégrées au sein de l’Union Sacrée.
« La nscc est étonnée et choquée pendant qu’une partie du pays est occupée par le Rwanda et ses supplétifs du M23, le présidium de l’Union Sacrée à Kinshasa affiche fièrement et publie des communiqués de leurs rencontres partisanes comme si l’occupation du pays par les armées étrangères étaient le cadet de leur souci », peut-on lire dans ce document.
Cette structure de la société civile, dénonce également le détournement des fonds publics, la corruption pandemique et le silence de l’Inspection Générale des Finances concernant la gestion financière de l’Assemblée Nationale et du Sénat.
« Le slogan le peuple d’abord désormais devenu l’Union Sacrée des amis et familles d’abord, décidément le peuple congolais est pris en otage par le présidium de l’union sacrée », estime la NSCC
En outre, la NSCC avertit le Président Félix Tshisekedi que les mêmes personnes qu’il fait confiance aujourd’hui, ont trahit Kabila hier, et à la fin de compte, il sera le seul comptable de son bilan devant le peuple congolais à la fin de son mandat.
Horace codo T