Le député national Jean Baudouin Mayo, dénonce les méthodes dictatoriales decriées hier sous Mobutu et Kabila que Christophe Mboso N’kodia veut instaurer maintenant dans l’Union Sacrée de la nation.
Dans une interview accordée à la rédaction d’Afrik-info.cd ce jeudi 16 mai, le député national élu du Mont-Amba n’accepte pas la liste établie par une commission totalement ignorée par la plénière.
« Nous ne pouvons pas sacrifier le pays aux humeurs de quelques gens, que qu’ils soient, j’en ai donc compris pourquoi moi, je n’accepte pas cette liste-là établie par une commission totalement ignorée par la plénière. Nous sommes une Assemblée nationale, l’émanation du peuple congolais, et la souveraineté appartient à la plénière. C’est à elle de mettre en place une commission et le président signe », a-t-il déclaré.
L’ancien vice-premier Ministre du budget, affirme en outre que « nous sommes en démocratie, qu’ils se sont battus et ont organisé des marches quand les autres étaient dans le MPR, le Parti État »
Et d’ajouter : « aujourd’hui ce n’est pas un problème, le chef de l’État a voulu que nous soyons tous dans l’Union Sacré, nous nous y retrouvons mais on continue toujours avec les méthodes dépassées et ce que nous ne pouvons pas accepter c’est la méthode dictatoriale. Ça ne passe pas », a-t-il.
Il faut savoir que, après les candidatures déposées mardi dernier, seule la candidature de Christophe Mboso N’kodia est retenue au poste de deuxième vice-président à l’occurrence de Mbusa Nyamusi Antipas. Selon le calendrier du chambre basse du parlement, les élections du bureau définitif se tiendront le 18 mai prochain.
Josue Lelo Kid