RDC : 24 ans après, les congolais se rappellent du massacre de plus de 375 civils à Katogota par le RCD/Goma 

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Le 14 mai 2000, la République démocratique du Congo a connu une histoire tragique qui reste encore gravée dans la mémoire collective.

À cette date, plus de 375 civils furent tués par balles, coups de machettes ou encore brûlés vifs avant d’être jetés dans la rivière Ruzizi par les rebelles du Rassemblement Congolais pour la Démocratie (RCD) au village Katogota au Sud-Kivu dans l’Est de la RDC.

Vingt-quatre ans après, plusieurs responsables de ce mouvement rebelle soutenu par le Rwanda, auteurs de ce crime odieux n’ont jamais été inquiétés par la justice congolaise ou internationale. Certains se sont d’ailleurs retrouvés dans la gestion de la chose publique quelques années plus tard.

Dans l’entre-temps, les familles des victimes ont toujours réclamé la mise en place d’un tribunal pénal international, pour que les criminels répondent de leurs actes.

D’après l’historien Benjamin Babunga, le RCD/Goma qui a toujours nié ce massacre, avait procédé à ce carnage après la mort d’un de leurs commandants dans une embuscade tendue par quelques éléments de la coalition des rebelles Burundais et des Maï-Maï. C’est ainsi qu’ils avaient décidé de déverser leur colère sur les paisibles citoyens en représailles.

Malgré le changement de régime, la succession des présidents, de Kabila à Tshisekedi, personne n’a réussi à faire payer les criminels de leurs actes. Pire encore, la sécurité des congolais vivant dans la partie Est n’est pas toujours assurée.

Hier RCD/Goma et consorts, aujourd’hui M23-RDF-AFC voire ADF à l’Est, malgré les slogans du gouvernement « montée en puissance des FARDC », « moindre escarmouche », les populations restent à la merci de l’ennemi, comme pouvait le dire le président français, Emmanuel Macron lors de son passage en RDC, on n’a pas été capable de restaurer l’intégrité territoriale du pays et la sécurité.

Mardochée Kanku

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