Après avoir déposé sa candidature au poste de premier vice-président du bureau définitif de l’assemblée nationale, ce lundi 13 mai, le député national Alphonse Ngoyi Kasanji affirme vouloir apporter des solutions aux maux qui rongent la chambre basse du parlement. 

Dans une interview accordée à la rédaction d’AFRIK-INFO.CD, l’ancien gouverneur de la province du Kasaï-Oriental et cadre du regroupement politique AFDC-A de Modeste Bahati Lukwebo confirme qu’il n’y a aucun ticket qui est respecté au niveau de l’union sacrée et qu’il a suffisamment la maîtrise des problèmes de cette institution.

 » Il n’y a aucun ticket qui est respecté au niveau de l’union sacrée, Tout le monde a compéti et moi, je connais les problèmes de notre institution. Nos propositions de loi n’arrivent pas à la destination, ne sont pas traitées en plein air, ça chôme depuis plus de cinq ans. Toutes ces questions, les questions législatives, les questions de contrôle parlementaire, ce sont les prérogatives du premier vice-président. Et donc, j’aimerais vraiment jouer ce rôle-là avec efficacité pour permettre à l’Assemblée nationale, notre institution, de rayonner, de répondre aux attentes de notre population. » a-t-il réagi

Il affirme par ailleurs qu’il est le remède à la maladie qui ronge l’assemblée nationale, laquelle, donc est devenu inactive et a laissé les champs libres à l’inspection générale des finances ( IGF) et n’arrive plus à contrôler le gouvernement.

Malgré la désignation de la composition de bureau définitif de l’assemblée nationale par les membres du présidium de l’Union Sacré, Ngoyi Kasanji confirme que sa candidature n’est pas une rébellion plutôt un jeu démocratique.

Il faut savoir que l’ élection du bureau définitif de l’Assemblée nationale est prévue pour le 18 mai prochain.

Josue Lelo Kid