La République Démocratique du Congo, par l’entremise du Vice-premier ministre en chargé des affaires étrangères, Christophe Lutundula a, à l’occasion de la réunion qu’il a convoquée et présidée, dans laquelle ont pris part notamment le chef de la délégation de l’Union Européenne en RDC et l’ambassadeur des États-Unis en RDC, Lucy Tamlyn, proposé la mise en place d’un Comité d’experts pour travailler sur la traçabilité des minerais critiques et stratégiques entre Kinshasa et Bruxelles, capitale de la Belgique et qui abrite le siège de l’union européenne.
Cette comité conjoint UE-RDC sera composé des experts et des techniciens qui vont étudier toutes les questions liées à la traçabilité dans toutes les facettes et va proposer aux décideurs congolais et européens, des mécanismes à créer ou des mécanismes à prendre pour se rassurer mutuellement.
Christophe Lutundula Apala Pen’Apala affirme que ce partenariat est très important et faire en sorte que l’Union européenne ne soit pas induite et aller acheter des produits de sang.
«Notre partenariat est très important. Nous la RDC, on tient au partenariat avec l’Union européenne. On a de très bonnes relations. Nous avons proposé ceci: mettons en place rapidement un comité conjoint UE-RDC. Ce comité n’est pas un comité des politiques. C’est un comité des experts, des techniciens. Vite, si les Européens sont d’accord avec nous, ce comité va se réunir pour étudier toutes les questions liées à la traçabilité dans toutes les facettes et va proposer aux décideurs congolais et européens, des mécanismes à créer ou des mécanismes à prendre pour se rassurer mutuellement et pour faire en sorte que l’Union européenne ne soit pas induite et aller acheter des produits de sang, elle ne peut pas devenir receleur, et pour faire en sorte aussi que même le Rwanda, soit exempt de toute suspicion de prendre les produits congolais, et nous aussi ça va nous rassurer. C’est un mécanisme qui doit nous permettre de renforcer la confiance mutuelle », a souligné le chef de la diplomatie congolaise.
Pour l’ambassadeur de Belgique en RDC Roxane de Bilderling, cette comité doit être élargie avec d’autres partenaires notamment les États-Unis d’Amérique
«Je voulais vous remercier pour votre geste de proposer une piste de travail. Je pense qu’on n’a pas le monopole avec l’Union européenne de la connaissance de ce sujet, il y a d’autres partenaires qui travaillent sur ce sujet, je pense à nos partenaires américains. On pourrait aussi essayer de voir ce qui existe. Vous pouvez compter sur la bonne volonté de beaucoup d’entre nous aussi, en tant qu’États membres».
Roxane de Bilderling affirme qu’elles sont très intéressées à offrir quelque chose de constructif pour la République Démocratique du Congo, parce qu’en effet aujourd’hui, tous ces minerais qui sont dans le sol congolais n’apportent pas la stabilité, la prospérité et le bien-être que ça devrait apporter aux populations, donc il faut trouver une réponse à ça et c’est vrai que la traçabilité est un mécanisme qui permet de le faire.
Josue Lelo Kid