Dans une déclaration faite ce lundi 6 mai, consultée par notre rédaction, le parti Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECIDE), a exprimé son opposition ferme aux tentatives du président Félix Tshisekedi de modifier la constitution de la République démocratique du Congo (RDC). 

Selon le parti de Fayulu, les récentes déclarations de Tshisekedi à ce sujet sont contradictoires et démontrent une méconnaissance flagrante de la loi fondamentale du pays.

 » D’une part, il soutient qu’il faut que le peuple, à travers ses représentants autorise cela… » d’autre part, il affirme  » Je mettrai en place une commission qui réfléchira sur la matière dont nous pourrions nous doter d’une constitution digne d’un pays  » par ailleurs, il va encore plus loin en confirmant sans sourciller que « il y’a un problème avec notre constitution, il faudrait faire des réformes pour ne plus perdre autant de temps à former un gouvernement… » lit-on dans ce communiqué signé par le secrétaire général du parti, Devos Kitoko.

L’ECIDE réfute ces affirmations en soulignant que la constitution n’entrave en rien l’installation du premier ministre et du gouvernement, même dans le contexte d’une majorité politique unifiée et d’une commission électorale accusée de corruption.

  » Ses manœuvres visent à maintenir illégitiment au pouvoir qu’il a obtenu par un hold-up électoral en 2018 et par un simulacre d’élections en 2023 «  ajoute ce communiqué.

En outre, ce parti de l’opposition rappelle sa position inébranlable contre toute modification ou révision des articles verrouillés de la constitution, comme l’a souligné sa résolution numéro 9 lors du conseil national de 2023.

Par ailleurs, l’ECIDE exhorte les Congolais à soutenir les forces patriotiques pour contrer toute tentative de balkanisation de la RDC et à défendre l’intégrité constitutionnelle de la nation.

Il y’a lieu de rappeler que Félix Tshisekedi, lors de sa rencontre avec la diaspora congolaise en Belgique le 3 mai avait jugé « obsolète  » l’actuelle constitution de la RDC et a plaidé pour sa réforme.

Horace Codo T.