L’agence fides a clarifié les propos du cardinal Fridolin Ambongo lors de la dernière publication, le 18 avril dernier où on a attribué au Cardinal l’intention d’accuser les autorités civiles de son pays ys en reprenant des thèses et des arguments utilisés contre elles par des dirigeants d’autres nations actuellement en conflit avec la République démocratique du Congo.
L’agence déclare que dans cette interview, le Cardinal Ambongo a clairement dénoncé l’accord signé entre l’Union européenne et le Rwanda pour l’exploitation des ressources minières et autres qui, en réalité, ne se trouvent pas au Rwanda mais en RD Congo. Ceci a souligné que le cardinal Archevêque de Kinshasa est intolérable et crée beaucoup de confusion dans une région, celle des Grands Lacs, qui connaît déjà de fortes tensions.
En effet, selon l’agence fides des imprécisions aujourd’hui corrigées s’étaient glissées lors du passage de la version originale de l’entretien qui s’est déroulé en italien aux traductions dans d’autres langues, laissant place à des interprétations erronées.
Ces imprécisions dans des formulations utilisées nous amènent dès lors à souligner que le Cardinal n’a pas tenu les propos suivants : « le gouvernement a distribué des armes supplémentaires à divers groupes armés tels que le Wazalendo et certains membres des Forces de libération du Rwanda (FDLR)».
Alors que, la position soutenue par le cardinal Ambongo s’est appuyée sur l’accusation de la guerre en RD Congo qui a pour cause la prédation des richesses de son sol et son sous-sol par la communauté internationale ainsi que la volonté expansionniste de certains de ses voisins dont le Rwanda. Cette guerre bénéficie de la complicité interne des congolais, l’insécurité tend à se généraliser à cause notamment de la prolifération des groupes armée et la solution à cette crise ne sera pas militaire, mais passe essentiellement par le dialogue entre congolais et avec la communauté internationale, etc…
Les polémiques suscitées par le dernier article, représentent cependant pour l’Agence Fides un stimulant supplémentaire pour documenter avec passion et précision la mission des Eglises locales pour la paix et le salut des peuples, en tenant compte des différents contextes dans lesquels elles opèrent.
Sur ce, l’agence fides présente ses excuses au cardinal Fridolin Ambongo et à tous ceux qui ont pu être perplexes ou aigris par le contenu et les accroches diffusés dans les réactions à l’article.
Josue Lelo Kid
