Les habitants de la commune de Matete souffrent d’une pression croissante sur leur budget suite à une forte hausse de prix des produits de première nécessité.
C’est le constat fait par la rédaction d’AFRIK-INFO.CD, ce mardi 16 avril 2024, après une descente à ce lieu de négoce.
Face à ces défis, le panier ménager semble être une réalité partagée, les acheteurs ne savent comment s’y prendre face à cette situation.
Les vendeurs tout comme les acheteurs se plaignent que » le prix des denrées alimentaires ait été revu à la hausse » de surcroît, certains aliments se font rares sur le marché et cela pénalise les processus culinaires.
» à ce jour, il est impossible de faire le marché avec un 10.000fc pour une famille de 5 personne ou plus, or dans le temps antérieures, c’était le contraire pour acheter le poulet et bien consommer en morceau avec ma famille ,je dois avoir 11.000fc voire plus, je me demande qu’allons-nous consommer et surtout quel est cet aliment qui peut être à la portée de toutes les bourses ? Que le gouvernement congolais nous vient en aide » s’est exprimé un acheteur.
Soulignons que les prix des produits de champs sont aussi en hausse au marché de Matete, La caisse de tomate navigue entre 150 et 280 000Fc, La grande botte de ciboulette qui jadis se vendait à 30 000 Fc se négocie aujourd’hui autour de 60 et 70 000 Fc, pour les aubergines et les piments, impossibles de trouver une botte de moins de 25.000fc,
Un sac de cosettes de manioc de 100 kg va de 130.000fc à 160.000fc soit une augmentation de plus de 23%.
De plus, un carton de poulet est désormais à 30 dollars américain ,il en est de même pour le carton de poisson salé qui va au delà de 70$, les vendeurs et acheteurs s’en plaignent.
Les vendeurs à leur tour, sollicitent une forte implication de l’État congolais par le biais du ministre de l’économie afin de lutter contre la hausse des prix des denrées alimentaires car ils sont confrontée à une crise alarmante.
Notons qu’il est d’un vif importance aux autorités congolaises de prendre conscience que cette crise alimentaire met en mal les matetois et nécessite des efforts concertés pour atténuer ses effets dévastateurs.
Deborah Mateyi
