Dans un entretien tenu ce mercredi 10 avril dans son bureau de l’assemblée nationale, le président Christophe Mboso Nkodia a discuté avec la ministre belge des Affaires étrangères Hadja Lahbib, qui a exprimé les inquiétudes de la Belgique sur la peine de mort en République Démocratique du Congo.

En réponse à cette préoccupation de la Belgique, Christophe Mboso Nkodia a élucidé la raison qui a motivé le gouvernement congolais à lever le moratoire sur la peine de mort.

 « Nous avons voté à l’époque le moratoire. On a suspendu de l’exécution de la peine de mort, nous y sommes revenus compte tenu de la situation extrêmement grave qui se passe à l’Est du pays. C’est la seule raison qui nous a conduits à cela. Nous connaissons beaucoup de cas de traîtrise et je crois que nous étions obligés, devant les circonstances de la gravité de la situation, de revenir sur la peine de mort » a indiqué le président de l’assemblée nationale.

Christophe Mboso a fait référence aux pays du monde qui sont revenus sur sur la peine de mort lors la guerre mondiale ou la guerre de cent ans en France.

 » Tous ceux qui ont réagi pendant la 1ere et la 2è guerre mondiale ont été guillotinés. Tous ces pays européens sont revenus sur la peine de mort. Et par après, ils ont aboli de cette peine de mort «  a t-il renchéri.

Par ailleurs, il renseigne que le gouvernement congolais est au début de l’instauration d’un « État » avec beaucoup d’agression à l’Est de la RDC, face à ces défis, ils étaient obligés de revenir sur la pein de mort.

Horace Codo T.