Dans une correspondance adressée au chef de l’État, Félix Tshisekedi et consultée par la rédaction d’AFRIK-INFO.CD, le président national pour la Nouvelle Energie du Congo, Michel Mwika s’inscrit en faux contre la levée du moratoire sur la peine de mort en RDC.
Selon lui, cette mesure est en conflit avec l’article 61 de notre constitution et viole les droits les plus fondamentaux mentaux de l’être humain.
Ce candidat sénateur de la province du Haut-Katanga estime que la peine de mort devrait être abolie dans la constitution de la RDC.
« Elle ne devrait pas être appliquée et aurait normalement dû déjà être abrogée voire supprimée. Son application constituerait une violation du droit à la vie consacré dans notre constitution mais elle pourrait également favoriser des règlements des comptes sans précédent sur le plan politique « peut-on lire dans ce communiqué.
Par ailleurs, le président du PNEC caresse le rêve de vivre dans une société la justice et l’équité font bon ménage.
« J’émets le vœu de vivre dans une société où il est possible de bénéficier d’une réparation ou d’une grâce présidentielle comme celle dont jouissent aujourd’hui les généraux Eddy Kapend et John Tshibangu « a t-il déclaré
Et d’ajouter: » Et non de vivre dans une communauté remplie d’édifices publics à la mémoire d’autres martyrs comme ceux de la pentecôte, tout simplement parce que la justice aurait à nouveau commis des erreurs en exécutant des innocents « .
Soulignons que Cette décision de lever la peine de mort continue de susciter des réactions de la part des acteurs politiques et des organisations des défenses des droits humains.
Horace Codo T.