La République Démocratique du Congo vient de signer le cinquième avenant au contrat minier avec le Groupement des entreprises chinoises (GEC) le jeudi 14 mars à Kinshasa.
Cet accord renégocié sous la présidence de Félix Tshisekedi permet un investissement massif de 7 milliards USD pour la construction de 6.000 km de routes sur une période de 15 ans, soit une moyenne de 400 km par an.
Ce projet va débuter dans un mois et s’étendra à travers des provinces clés telles que Kinshasa, le Grand Équateur, le Kasai Oriental, le Haut-Lomami et le Lualaba.
La première phase des travaux de construction en 2023-2024 comprendra plusieurs routes stratégiques :
De Mbudi à l’aéroport de Ndjili, en passant par UPN, Kimwenza, et l’avenue Ndjoko.
De Gombe au long du fleuve jusqu’à l’aéroport de Ndjili.
De Mbuji Mayi à Nguba, traversant Muene Ditu, Kaniama, Kalemie, et Luena.
De Mbuji Mayi à Goma, via Kabinda, Kindu, et Bukavu.
Et une route majeure à Akula dans le Grand Équateur.
Signalons que cette initiative fait suite à un rapport de l’Inspection Générale des Finances (IGF) en février 2023, qui avait mis en lumière des déséquilibres dans les précédents accords, notamment une disproportion entre les sommes versées aux entreprises chinoises et les investissements en infrastructures en RDC.
Ce constat a été le catalyseur de la renégociation du “contrat du siècle”, menant à une répartition plus équitable des bénéfices et à un engagement renforcé pour le développement des infrastructures nationales.
Horace Codo T.