Le 24 février 2013, 11 pays et 4 organisations internationales et régionales signaient à Addis-Abeba l’Accord-cadre pour la Paix, la Sécurité et la Coopération pour la République démocratique du Congo (RDC) et la région. Cet accord visait à mettre fin aux conflits armés qui déstabilisent l’Est du pays et à renforcer la coopération régionale.
À l’occasion du 11ème anniversaire de cet accord, les institutions garantes (l’Union africaine, la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, la Communauté de développement de l’Afrique australe et les Nations Unies) ont exprimé leur “profonde” inquiétude face à la “détérioration” de la sécurité dans cette région et à la recrudescence des tensions entre les pays voisins.
« Nous, les institutions garantes, l’Union africaine (UA), la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), les Nations Unies (ONU), exprimons notre profonde préoccupation face à la détérioration de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC et la résurgence des tensions bilatérales dans la région des Grands Lacs », peut-on lire dans ce communiqué publié le 26 février.
De plus ces institutions appellent les pays signataires à faire preuve de retenue et à s’engager de nouveau dans le dialogue à travers les mécanismes de médiation existants, comme les processus de Luanda et de Nairobi.
Elles rappellent également l’engagement des pays signataires à ne pas accueillir ni protéger les personnes accusées de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité, d’actes de génocide ou de crimes d’agression, ou les personnes sous le coup de sanctions des Nations Unies.
Horace Codo T.