La Ligue Nationale de Football (LINAFOOT), va bientôt lancer les plays-offs du championnat national de la République Démocratique du Congo. Cette étape définira le club champion de la RDC pour cette édition 2023-2024 et ceux qui représenteront le pays de Lumumba aux prochains championnats africains.
Selon le constat fait par AFRIK-INFO.CD, jusque-là, l’instance faitière de cette compétition n’a pas un sponsor capable d’honorer les équipes qui se distingueront.
Si dans les saisons écoulées, ce championnat qui perd de plus en plus son goût était soutenu par la maison de télécommunication « Vodacom », qui n’est plus visible actuellement sur les effigies de la Linafoot synonyme peut-être de la résiliation du contrat. Lors de précédentes saisons, Vodacom parvenait à offrir une enveloppe au premier club, bien que critiquer toujours, mais au moins, il y en avait, ce qui risque de manquer pour cette saison, partant de l’allure de la compétition qui se joue bien sûr sous un format apprécié par la plupart des clubs qui y prennent part.
Voilà encore un autre danger qui pourra dégrader de plus le niveau du football congolais longtemps critiqué. En approche du CHAN (Championnat d’Afrique des Nations), une compétition disputée seulement par les joueurs évoluant au pays, le gouvernement congolais a à travers le ministère des Sports et loisirs doit vite trouver une solution sur ce problème qui pousse souvent les joueurs congolais de se rendre dans d’autres pays où leur Championnat sont bien sponsorisés, ce qui est un manque à gagner pour la République Démocratique du Congo qui a plusieurs talents dans la discipline de football.
Rappelons qu’à la dernière Coupe d’Afrique des Nations le sélectionneur des Léopards a juste sélectionné un seul joueur évoluant en Linafoot pire encore un gardien de but, un signal fort qui prouve que le Français Sébastien Desabre doué dans son métier juge d’inférieur le niveau du championnat national ce qui pourra être développé avec des sponsors sérieux et qui prendront les clubs et joueurs congolais à leur juste valeur.
Remias Sumaïli / stagiaire
