L’organisation non gouvernementale qui se focalise sur les droits humains dénommée «Binadamu en Action» , s’indigne contre la surpopulation carcérale dans la prison centrale de Tshikapa qui reste à la base de plusieurs maladies dont les détenus meurent du jour au jour.
D’après la coordinatrice provinciale de cette structure des droits humains, Julie Ochano qui s’est livrée à AFRIK-INFO.CD, parmi les détenus il y a des femmes et même des mineurs ceci crée du jour au jour des nouvelles pathologies dans cette maison carcérale et les vies humaines des prisonniers sont en danger.
» Il ya 458 détenus parmi lesquels on retrouve 12 femmes et 20 mineurs, c’est une surpopulation carcérale. On retrouve des dossiers bénins , des détenus politiques , donc quand plusieurs personnes habitent ensemble dans des mauvaises conditions comme ça il ya risque que plusieurs maladies soient propagées dans cette maison carcérale , comme aujourd’hui il ya la conjonctivite , la malnutrition, etc… Plusieurs épidémies, pour ne citer que celà. C’est à dire , la prison centrale de Tshikapa est devenue un cimetière à ciel ouvert « , a conclu madame Julie Ochano.
Notons que la prison centrale de Tshikapa compte à ce jour plusieurs prisonniers hommes et femmes parmi lesquels on retrouve des mineurs qui vivent dans des conditions difficiles ce qui est à la base de plusieurs maladies dangereuses dans cette maison carcérale.
Timothée Kayembe depuis Tshikapa