« Après la pluie vient le beau temps », dit-on. Cette citation a perdu son sens en République Démocratique du Congo (RDC) plus précisément dans sa capitale, Kinshasa où les routes, abandonnées par les hauts décideurs, ne supportent pas les gouttes d’eau de l’atmosphère à cause de son état de délabrement très avancé. Cette impraticabilité routière empêche les citoyens de se déplacer après la précipitation atmosphérique.
Dans la foulée de chaque pluie, Kinshasa devient de plus en plus insalubre et boueux. Les caniveaux deviennent bouchés, les routes, rues se transforment en boue, voire même des routes macadamisées. Certaines parcelles des différentes communes subissent des inondations détruisant leurs meubles. D’autres, profitent de ce moment pour faire la vidange de leurs dalles de toilettes en direction des caniveaux. Ce qui provoque le paroxysme de l’insalubrité dans la ville et la désolation dans les familles touchées par le débordement des eaux.
Ayant transformé cette célèbre citation en « après la pluie c’est le mauvais temps », la plupart des habitants de Kinshasa préfère rester au chaud après la pluie pour leur sécurité sanitaire. Ces kinoises et kinois se sentent plus à l’aise pendant la saison sèche qu’à la saison de pluie. Et c’est à cause de l’anarchie du gouvernement provincial dans la gestion socio-environementale.
Suite à ces multiples situations pénibles, les congolais résidant dans la capitale congolaise ont même dégoûté la pluie qui n’est qu’un phénomène surnaturel que l’on ne peut pas s’opposer.