Dans le souci de lutter efficacement contre la corruption et les détournements des deniers publics, la Cour des Comptes de la République démocratique du Congo, a sollicité la révision de certaines dispositions de sa loi organique ce jeudi 25 juillet 2024. C’était lors de son audience solennelle marquant la rentrée judiciaire exercice 2024-2025 devant les élus du peuple au siège de l’Assemblée Nationale.
À sa prise de parole, le président de la Cour des comptes a fait Savoir les attentes de la Cour auprès du parlement.
« La Cour attend du Parlement la reformulation des dispositions susvisées de sa loi, entre autres les articles 39 et 134. Elle a urgemment besoin d’un arsenal juridique et puis de disposer d’une artillerie lourde pour lutter contre la corruption et son dépendant naturel qui sont les détournements », a déclaré Jimmy Muganga, président de la Cour des comptes.
Avant de renchérir que « tel est le prix à payer pour que la Cour des comptes affronte efficacement la corruption et accompagne le Président de la République dans la réussite de son programme quinquennal ».
Par ailleurs, il a souligné que la Cour des comptes, les institutions supérieures de contrôle de finances publiques, ont une main mise et un rôle prépondérant à jouer en la matière de contrôle des dépenses de l’action du gouvernement, de promotion d’une gestion financière saine et de la responsabilité publique.
« Notre parlement devrait pouvoir compter sur le concours de la Cour des comptes, son bras séculier, dans le contrôle des finances publiques », a sollicité Jimmy Muganga.
La Cour des comptes de la République démocratique du Congo, a clôturé son audience solennelle de la rentrée judiciaire pour l’exercice 2024-2025, en remettant son rapport annuel passé aux autorités du pays notamment à la Première Ministre Judith Suminwa qui a reçu ce rapport en premier pour le compte du chef de l’Etat.
Caleb Makedika