La RDC est classée parmi les pays très vulnérables en matière de consommation de drogues, avec une prévalence notable de substances, telles que le cannabis, la chicha, et des drogues artisanales comme le « Bombé ». C’est le constat amer fait dans le carde de la journée internationale contre l’abus et le trafic de drogues, célébrée chaque le 26 juin de l’année.
Elle est un événement crucial qui met en lumière les défis et les impacts dévastateurs liés aux drogues illicites.
Instaurée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1987, cette journée vise à renforcer les actions et la coopération mondiale pour atteindre une société sans drogues.
Le rapport mondial sur les drogues publié par l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), révèle des statistiques alarmantes. Environ 275 millions de personnes dans le monde ont consommé des drogues au moins une fois en 2020. Parmi elles, plus de 36 millions souffrent de troubles liés à la consommation de drogues, nécessitant une attention médicale et un soutien social urgent.
Pour cette année, le thème choisi est « Soins et compassion pour tous ». Il met l’accent sur l’importance de fournir des traitements basés sur des preuves scientifiques et de soutenir les individus et les communautés touchées par la consommation de drogues.
Dans la capitale congolaise Kinshasa, environ 2 360 sites de consommation et de trafic de diverses drogues ont été identifiés.
« Les gouvernements ont un rôle clé à jouer dans la lutte contre l’abus et le trafic de drogues. Des politiques efficaces doivent inclure des mesures de répression contre le trafic de drogues, mais aussi des programmes de prévention et de réhabilitation pour les consommateurs », a déclaré un corps médical.
La Journée internationale contre l’abus et le trafic de drogues, rappelle à tous l’importance de l’engagement collectif pour un monde sans drogues. Chaque action, qu’elle soit individuelle ou collective, contribue à cette noble cause.
Caleb Makedika