Mike Isem, secrétaire exécutif provincial de l’Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECIDE), a dans une interview accordée à AFRIK-INFO.CD ce mardi 28 mai 2024, fait appelle à l’opposition générale contre toute tentative de modification de la constitution par le régime de Félix Tshisekedi.
A cet effet, ce cadre du parti chère à Martin Fayulu, a lancé une campagne dénommée « Ne touche pas à ma constitution» qui sera mise en place bientôt à Kinshasa pour barrer la route à tous ceux qu’ils veulent réviser ou changer la constitution.
Mike Isem se révolte pour défendre la constitution et annonce dans les jours à venir, des actions dépendant d’envergure dans les rues de Kinshasa et se dit prêt à périr pour sauver cette Constitution, acquise à l’en croire au prix d’énormes sacrifices.
» C’est ainsi pour protéger et défendre notre constitution, que Tshilombo et ses adeptes veulent modifier aujourd’hui afin de se ternir au pouvoir. Nous lançons un appel à tous nos compatriotes, en général et en particulier à tous les congolais du district de Funa que je suis l’exécutif, en leur disant ceci, nous commençons dans les jours à venir, des actions dépendant d’envergure, dans le ruis de Kinshasa, avec comme thème, ne touche pas à ma constitution. Celui qui osera prendre une telle initiative dangereuse, de modifier ne serait-ce qu’une virgule de notre Constitution, va nous rencontrer sur son chemin. Nous sommes prêts à périr, à mourir mais pour sauver cette Constitution que nous avons acquise avec beaucoup de sacrifices. » a rassuré Mike Isem, en indiquant que c’est un pacte républicain que nous ne pouvons accepter aujourd’hui qu’un groupe d’individus puisse prendre une telle initiative d’ingérer avec des appétits personnels pour prendre en otage toute une république.
Mike Isem se base sur l’article 5 de la constitution qui stipule que la souveraineté nationale appartient au peuple ainsi que l’article 65 qui rappelle que tout congolais est tenu de remplir loyalement ses obligations vis-à-vis à l’état.
» Nous n’allons pas permettre à ces régimes des usurpateurs, à ces régimes de voleurs, de détourneurs, d’incompétents, à ces régimes illégitimes, issus de ce miracle de l’élection, de pouvoir modifier notre constitution qui est sacrée. La constitution c’est l’un des acquis de notre démocratie et nous n’allons pas accepter qu’un groupe de gens pour des intérêts égoïstes puisse prendre en otage l’avenir de tout un peuple. Je réitère encore ce que je viens de dire ici que nous allons mener des actions dans les jours qui viennent et nous n’allons pas attendre le mot d’ordre du président élu Martin Fayulu. » a-t-il enrichi.
Il appelle par ailleurs à toute la population Kinoise en particulier et de toute la République en générale, de se lever à partir de maintenant et d’être prudent et éveillé en soulignant que si l’UDPS pense qu’avec sa milice du force du progrès qu’il a mise dans la police, dans l’armée, qui nous fera peur pour reculer, il se trompe. Nous allons manifester, nous allons défendre l’actuelle constitution jusqu’au sacrifice suprême. S’il faut périr pour défendre la Constitution, je vous dis que nous le ferons. Nos sangs vont couler et nous allons perdre nos vies, nous l’acceptons.
Malgré ces débats, le chef de l’état a déjà constitué une commission spéciale pour étudier la possibilité de la révision de quelque dispositif de la constitution dans les normes et dans les respects des droits humains.
Josue Lelo Kid
