Société : Malgré la construction des sauts -des-moutons, les kinois toujours pas épargnés des embouteillages

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La ville de Kinshasa est confrontée à un problème majeur dans le secteur de transport.

Les embouteillages sont monnaie courante dans les différents artères de la ville, entraînant ainsi une hausse de prix de transport, ce qui devient un véritable casse-tête pour les kinois, surtout les travailleurs et des étudiants de la capitale congolaise.

Pour atteindre le centre ville , il faut au moins quitter la maison 2 heures voire 3 heures plutôt pour un trajet qui ne peut durer que 40 minutes afin d’éviter d’être prise par ces embouteillages.

« Je suis étudiante et le cours débute à 7 h, mais je suis obligé de quitter la maison vers 4h du matin au plus tard 5 h afin d’éviter de tomber dans les embouteillages pendant le trajet et arriver en retard à la fac »a déclaré une jeune étudiante .

D’autres préfèrent utiliser le moyen de transport le plus rapide actuellement à Kinshasa, la moto appelé communément « wewa », deboursant ainsi des sommes importantes surtout pour des longs trajets.

Selon certains personnes croisées ce jeudi 15 mai par notre la rédaction, cette situation est due d’une part des mauvais comportement des chauffeurs donc la plupart ne respectent pas le code de la route et d’autre part, la responsabilité revient aux agents de police commis à la circulation qui sont accusés d’amplifier la situation en exigeant des pots-de-vin appelés dans le langage kinois « mbote ya likasu « .

Certains pensent également que ces embouteillages sont dû aux routes étroites et à l’absence des routes secondaires à travers la ville de Kinshasa.

Pour rappel, le présidence de la république dans le programme de 100 jours du premier quinquennat de Félix Tshisekedi avait mis en place le projet de construction des sauts mautons dans les différents coins chauds de la capitale pour une fluidité du trafic mais ses édifices n’ont jamais résolu la problématique des embouteillages à Kinshasa.

Ces embouteillages à représentent un véritable problème pour la population car ils sont également source d’insécurité dans la ville.

D’où la nécessité pour le gouvernement tant national que provincial de trouver des mesures concrètes dans le sens de l’amélioration de la situation de transport à Kinshasa.

Joël Tshim’s

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