La question de la révision constitutionnelle évoquée par le président de la République, Félix Tshisekedi, lors de sa rencontre avec une frange de la diaspora congolaise de la France continue de susciter des réactions dans l’opinion nationale.

Le député national, Albert Mukulu Bundu estime que cette démarche va à l’encontre de l’article 220 de la constitution.

« Il est vrai que la question de la double nationalité a été évoqué lors delà rencontre de Monsieur Tshisekedi et ses partisans de l’UDPS en région parisienne. C’est une stratégie visant à ouvrir le débat sur la possibilité de modifier la constitution en faisant sauter le verrou de l’article 220 de la constitution. » a t- il indiqué.

De plus, ce cadre du nouvel élan martèle que cette idée n’émane pas de toute la diaspora et c viserait à octroyer un 3è mandat à Félix Tshisekedi.

« Et avec ces 475 députés Union sacrée nommée récemment par Kadima lors des élections contestées par tout le monde, Monsieur Tshisekedi et ses partisans caressent le rêve de s’octroyer un 3 è mandat et c’est ne pas honnête de leur part de faire passer dans l’opinion leur initiative comme étant un projet de la diaspora. » a martelé le porte-parole de nouvel élan.

Il souligne cependant qu’accepter cette démarche, c’est livré la nation à sa propre balkanisation.

« Inscrire aujourd’hui comme priorité la modification de la constitution pour accorder à Monsieur Tshisekedi un troisième mandat, c’est consacré sans le dire la partition du pays donc la balkanisation du Congo » a-t-il souligné.

Par ailleurs, cet élu du peuple exprime son regret de voir le comportement des politiciens être centré sur le partage des postes ministériels.

« Il est dommage de constater que les politiciens à Kinshasa sont presque tous dans la course des postes ministériels et certains et certaines pour le bureau de l’assemblée nationale. » a-t-il largué.

Et d’ajouter :

« Pour tout patriote congolais, l’intégrité territoriale, l’arrêt du génocide des peuples congolais, arrêt du pillage des ressources minières, les paiements des fonctionnaires demeurent une priorité » a-t-il conclu.