Clôture du mois de la femme : à Kinshasa, la CGND sensibilise d’avantage sur la santé sexuelle et reproductive

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Pour clôturer le mois dédié aux respects des droits de la femme en beauté, la coalition de lutte contre les grossesses non désirées (CGND), a, avec l’appui financier de Marié stop International (MSI), organisé le samedi 30 mars 2024, une journée journée de sensibilisation en matière des droits et santé reproductive ainsi que l’égalité du genre auprès des femmes leaders, des leaders communautaires, des représentants des associations des jeunes et étudiants ainsi que des femmes des confessions religieuses.

il était question également pour cette activité, de sensibiliser les différentes catégories des femmes notamment les femmes handicapées, militaires et autres, sur «comment lutter contre les grossesses non désirées» à la lumière du protocole de Maputo dans le but d’améliorer les connaissances des femmes en matière des droits et santé sexuelle ainsi que le renforcement de l’égalité du genre.

Prenant la parole comme l’un des principaux orateurs de cette activité, le Médecin de formation, chargé de communication de AFIA MAMA et assistant communautaire de Mère et Enfant de Kinshasa Jean Louis, a sensibilisé ces femmes sur le danger et les conséquences des avortements clandestins tout en rappelant le cadre légal des questions d’avortement en RDC.

«Aujourd’hui, nous nous sommes réunis ici pour clôturer le mois qui était dédié aux droits de la femme. Sur ce, nous avons invité toute les corporations, des representants des structures, les femmes militaires et celles vivant avec handicape aussi celles qui ont des structures pour leur parlé de l’importance de cadre juridique de la grossesse non désirée et de l’avortement clandestin pour qu’elles savent d’abord ces risques là. Elles doivent portées ces risques là dans la communauté et c’est à base de ces risques là que ça va maintenant tiquer la communauté pour trouver une solution.», a-t-il déclaré.

Tambour battant, ce spécialiste en santé sexuelle insiste sur l’éradication totale des avortements clandestins.

«Parce que nous ne voulons plus cette situation qui était arrivé en 2016, d’une fille qui était partie voir un médecin pour l’avortement et s’est fait décapité le mesecin l’a coupé en morceau, l’a jeté dans le tonon et l’a brûlé, nous ne voulons plus de cette situation, non plus de voir les enfant jeté dans des rues, par ce que la famille n’a pas des moyens soit, encore une fille est partie avortée et a trouvé la mort nous ne voulons plus de ça. Voilà pourquoi nous sommes entrain de disséminée, par ce qu’on ne doit pas limité cette information seulement entre nous dans la grande ville, mais nous voulons que cela sois rependu dans toute la RDC pour que cette structure puisse portée un résultat favorable», a-t-il ajouté.

Pour ces personnes qui désirent avortées et qui remplissent les 5 conditions du protocole de Maputo, mais qui n’ont pas des moyens financiers, Jean Louis donne des précautions à suivre.

«Pour des personnes qui veulent avortées mais n’ont pas des moyens financiers, nous avons une structure Nationale et Internationale. Parmi ça, il y a des projets qui sont entrain d’être établi dans des zones de santé qui donne la possibilité à toute les communauté d’avoir la possibilité d’offrir le service, d’autres se font gratuitement, et y a encore des endroits où ça se fait à un prix très bas pour que la communauté ait la possibilité de s’en sortir», a-t-il suggéré.

De son côté, le spécialiste en Droit Me Brady Bilala, a expliqué à l’auditoire la loi établi par le protocole de Maputo qui autorise un avortement protégé et sécurisé.

«Aujourd’hui, nous sommes ici dans le cadre de la clôture des activités prévu pour le mois des femmes, et nous avons intervenu sur le protocole de maputo où on a invité toutes les femmes, et à l’issue de mon intervention, il a été question de pouvoir partagé les differentes couches des femmes sur le cadre légal en rapport avec l’avortement en RDC», a expliqué Me Brady Bilala.

Il poursuit son allocution en soulignant ce qui suit : «On leur a montré que de nos jours, le code pénal de la RDC à travers ses articles 65 et 66 interdisant l’avortement sur toutes ses formes et condamne cela. Ça c’est d’une part, et dans d’autre part, on leur a montré que le pays au terme de l’article 215 de la constitution autorise à ce que l’avortement puisse être réalisé tel que prévu dans le cadre du protocole de maputo qui donne les 5 conditions dans les quelles l’avortement peut être autorisé».

Brady Bilala a notamment insisté sur la nécessité et l’objectif clair sur la loi qui autorise l’avortement protéger.

«Le protocole de Maputo étant un instrument juridique international, à travers son article 215, a une valeur supérieure par rapport à nos lois. Ce qui fait en sorte que cela ça s’applique. Les femmes doivent connaitre que le protocole de maputo qui existe et cela est implacable elles doivent relayé l’information. Les cinq conditions de maputo sont: en cas de viole, de l’inceste,de l’agression sexuelle, quand la grossesse met en danger la vie de l’enfant au ventre et de la mère, et dans le cas où il faut préservé la vie de la mère», a-t-il dit.

Satisfaite de l’accomplissement de la mission visant à transmettre des nouvelles connaissances aux femmes congolaises, Evia Yalenga, de la CGND explique les objectifs poursuivis par cette organisation dans le but d’éradiquer l’ignorance de la population sur la santé sexuelle et reproductive.

«Nous avons organisé cette activité pour sensibiliser les femmes sur les differentes notions de la santé sexuelle, les sensibiliser sur les cadres juridique en matière de la santé sexuelles et productif. Nous avons profité de l’occasion pour partager les informations sur le service de santé sexuel et productif existant, c’était là les trois buts de notre objectif que nous avons poursuivi à travers cette organisation. Et nous avons senti que la population était ignorante de beaucoup d’informations, en ce qui concerne l’avortement sécurisé. Elles ont été excité a savoir comment cela se déroule au vrai sens», a-t-elle souligné.

Elle encourage ces dernières à choisir la voie légale pour avorter afin d’éviter les conséquences négatives est dangereuses de l’avortement.

«Les avortements clandestins tuent, nous sensibilisons les femmes d’utiliser les centres appropriés par le service étatique et des centres équipés avec un prix abordable, qui offrent le service à toutes ces femmes . Nous nous sensibilisons pour toutes les femmes, cela ne dépends pas de lieu, le plus important pour nous, ce que l’information puisse passée par tout le monde» a ajouté Evia Yalenga.

Au sortir de cette activité, certains participants se sont réjouit des informations réussies dans le cadre des droits de la femme, de la santé sexuelle et reproductive, ainsi que sur la mission poursuivi par la loi de Maputo qui encadre et réorganise l’avortement.

Sephora Makengo

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