L’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ) a exprimé son inquiétude quant au retard observé dans la mise en place des nouvelles institutions gouvernementales, deux mois après la prestation de serment du président Félix Tshisekedi.
Dans un communiqué publié le 14 mars dont une copie est parvenue à notre rédaction, l’ACAJ appelle le président Tshisekedi à intervenir rapidement pour mettre fin aux retards politiques et à prioriser les besoins de la nation.
En outre cette organisation de la société civile rappelle au chef de l’État ses responsabilités constitutionnelles et l’urgence de garantir le bon fonctionnement des institutions pour assurer la continuité de l’État.
» Eu égard à cette situation et sur pied des pertinentes dispositions de l’article 69 de la Constitution, l’ACAJ invite le président de la République, chef de l’Etat à prendre ses responsabilités aux fins d’assurer par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et des institutions ainsi que la continuité de l’Etat gravement menacé par les tergiversations de ceux qui prétendent fallacieusement l’accompagner dans la matérialisation du programme de son second quinquennat « peut-on lire dans ce communiqué.
Dans un contexte de tensions régionales et de difficultés économiques, l’ACAJ souligne l’importance d’une transition rapide et efficace vers des institutions stables et légitimes.
La structure de Me Georges Kapiamba, critique ouvertement la majorité parlementaire pour son manque d’action et son apparente indifférence face aux défis urgents du pays.
Horace Codo T.