Le comportement homosexuel très remarquable à Kinshasa devient un fléau dans la capitale congolaise. Des jeunes garçons baptisé « pedé » et filles lesbiennes sont dans tous les coins.
Passionnés du féminisme, des jeunes gens âgés généralement entre 18 et 30 ans se font passer pour des jeunes filles afin de séduire les personnes de même sexe en adoptant un mode de vie féminin.
Démarche, mouvements du corps, boucles d’oreilles et changement des comportements hantent ces jeunes hommes dont le seul objectif et de se faire sodomiser pour plusieurs raisons dont généralement pécuniaires. Situation très préoccupante pour les familles dans lesquelles ils sont issus.
Préoccupée, la rédaction de AFRIK-INFO.CD tend le micro à certains d’entre eux. Environ 30% disent se sentir mieux dans la peau des femmes et veulent par ce fait jouer sexuellement leur rôle. Près de 10 % se disent prêt à subir une chirurgie pour substituer le sexe et changer entièrement de genre.
» J’adore trop être une fille. Changer de démarche, porter une robe , une jupe, séduire un homme ça me fait très bien. Si on m’indique là où on change de sexe je vais y aller pour devenir une fille » s’explique aisément l’un d’eux.
L’homosexualité masculine, bien qu’embarrassante ne met pas en inquiétude ceux qui la pratiquent. Ils se sentent trop près à supporter les blâmes, les critiques et les moqueries même si cela les affecte réellement.
Contacté à propos, un spécialiste en sexologie raconte que la grande difficulté des hommes homosexuels s’appelle l’homophobie (attitude hostile envers les homosexuels) . Ce comportement amène les personnes normales à éviter les homosexuels et les isoler.
Exprimée de façon physique, verbale, morale ou symbolique, et qu’elle soit subie de façon directe ou indirecte, l’homophobie amène bien souvent chez ceux et celles qui en sont victimes un sentiment de culpabilité et de honte. Une étude a pourtant montré que la population homo est plus touchée par la dépression ou les tentatives de suicide.
De manière peu surprenante, les relations sexuelles multiples les exposent davantage aux maladies sexuellement transmissibles. C’est ainsi que le taux d’infection au VIH est au moins 20 fois supérieur à celui de la population. Et pourtant: plus de 60% des personnes interrogées disent souhaiter vivre une relation stable!
L’homosexualité désigne l’attirance sexuelle ou amoureuse envers une personne du même sexe ou du même genre que le sien. Il peut être masculin (gay) ou féminin (lesbiennes).
Jonathan Bukasa stagiaire