Après des manifestations contre l’agression rwandaise en RDC, tenues lundi 12 février 2024, par des jeunes autour de différents ambassades à Gombe, siège des grandes institutions dans la capitale congolaise, le Vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur, Sécurité, décentralisation et affaires coutumières, Peter Kazadi, a présidé une réunion de sécurité dans l’après-midi de la même journée pour arrêter certaines mesures en vue d’un retour à la normale.
De ce fait, il a été pris plusieurs mesures, notamment l’interdiction de la circulation des taxis motos et tout attroupement au centre-ville.
« Nous sortons d’une réunion avec le Vice-premier Ministre pour revoir d’une manière brève la situation sécuritaire de la ville. Plusieurs dispositions ont été prises, notamment l’interdiction formelle de voir les motos (rouler) dans la ville (centre-ville). Toutes les motos qui seront retrouvées en ville seront d’abord saisies, en suite les propriétaires seront mis en détention. Tout ces badauds qui sillonnent la ville toute la journée sur le boulevard seront arrêtés et mis dans un lieu sérieux (…) », a dit le commissaire général de la police nationale, Benjamin Alongaboni.
Le gouvernement a dans la même occasion invité la population Kinoise à arrêter avec le mouvement de protestation et de manifestation dans la ville et de vaquer à librement à ses occupations.
« Il est temps d’arrêter et de laisser les choses marcher normalement », a-t-il conclu.
Depuis la journée du samedi dernier et de ce lundi 12 février, une frange des jeunes de la société civile a manifesté devant les consulats de différents pays étrangers, qui sont d’après eux, complices du Rwanda qui agresse la RDC.
Emma Luinyx