Leitmotiv des rebelles du M23 qui écument depuis une dizaine d’années la partie Est de la RDC pour exiger son application, le fameux accord du 23 mars 2029 est un accord signé par le gouvernement de la République Démocratique du Congo, représenté par Raymond Tshibanda, alors ministre de la coopération internationale et régionale sous le règne de Joseph Kabila et le groupe rebelle du Congrès national pour la défense du peuple ( CNDP), avec à sa tête Laurent Nkundabatware.
Signé en présence de l’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo, alors envoyé spécial de l’ONU, chargé de la crise congolaise, les termes de cet accord » reconnaissaient aux Rwandais le droit d’être des congolais, d’être candidats et d’être élus et de à la vie politique congolaise »
Accusant le gouvernement congolais du non respect de ces accords, le CNDP va , en 2012, renouer avec les armes, cette fois ci, sous le label du Mouvement du 23 mars.
Une année plus tard, ce mouvement sera defait complètement par les vaillants Forces Armées de la République Démocratique du Congo.
En dépit une cessation supposée des activités en 2013, ce groupe rebelle va reprendre ses activités en 2021, en causant de nombreuses exactions dans la province du Nord-Kivu.
Yann Ekutshu