Prêté par Augsbourg jusqu’à la fin de la saison, l’attaquant congolais Nathanaël Mbuku a retrouvé cet été le Stade de La Mosson avec l’ambition de briller et de faire vibrer le public montpelliérain. L’ailier de 23 ans, qui se décrit comme « quelqu’un de très réservé » mais capable de canaliser toute son énergie sur le terrain, revient sur son parcours et ses motivations.
« Toute cette énergie que je retiens parfois dans la vie, je l’exprime et elle se reflète sur le terrain. J’ai ressenti ça dès mes premiers entraînements quand j’étais gamin. Être pro, j’en rêvais depuis petit : je voulais moi aussi procurer des émotions et vivre de ma passion ».
Formé à l’INF Clairefontaine puis au Stade de Reims, Mbuku a accumulé expérience et maturité avant de tenter l’aventure en Bundesliga puis en Croatie, participant même à la Ligue des Champions.
Malgré un début de saison mitigé avec le MHSC, il reste confiant et déterminé à retrouver son meilleur niveau :
« Mon début de saison est mitigé, mais je sais que je vais monter en puissance. J’arrive dans une équipe en reconstruction, avec beaucoup de nouveaux joueurs, et j’ai besoin de trouver mes repères. Je suis conscient que je dois m’améliorer dans les 30 derniers mètres et dans le dernier geste, mais je suis convaincu que ça va venir car j’ai la confiance du coach, de mes coéquipiers et de tout un club ».
Le joueur insiste aussi sur les exigences de la Ligue 2 :
« Sur certains aspects, la Ligue 2 est plus dure que la Ligue 1, parce que tu dois vite t’adapter. Il y a beaucoup d’impact et moins d’espaces. C’est là où l’on doit faire la différence par notre qualité technique pour ‘’voir avant’’ et réaliser le bon geste au bon moment ».
Pour Mbuku, le projet montpelliérain est autant collectif qu’individuel. Le jeune ailier mise sur son jeu altruiste pour aider ses coéquipiers et redonner le sourire aux supporters :
« Collectivement, notre début de saison est compliqué, mais je reste persuadé que le contenu est encourageant. On ne fait pas que des mauvaises choses. On manque de lucidité, de justesse dans les derniers gestes et de confiance aussi… mais quand chacun aura trouvé ses repères, cette équipe fera de belles choses. Je remercie les supporters de nous encourager, d’être derrière nous et de ne pas nous lâcher. On va leur rendre, ça c’est sûr ».
Siméon Tuendele, stagiaire
