Le climat politique en République démocratique du Congo connaît un nouveau rebondissement. Le ministre d’État en charge de la Justice a salué la décision de mise en liberté provisoire accordée à l’opposant Jacky Ndala, une figure dont l’incarcération avait suscité de vifs débats.
Dans un communiqué daté du 20 septembre et signé par Marc Ekila, qui assure l’intérim du ministre Guillaume Ngefa en mission, le Garde des sceaux a qualifié cette décision de « conforme aux dispositions légales ». Il a en outre félicité la justice congolaise pour ce qu’il présente comme une illustration du respect de l’État de droit.
Au-delà de ce cas particulier, le ministère de la Justice promet d’aller plus loin. Le communiqué annonce en effet l’examen prochain de dossiers de détenus éligibles à une libération conditionnelle. Contrairement à la libération provisoire, qui relève de la compétence des juridictions, cette mesure est exclusivement du ressort du ministre de la Justice.
Cette annonce pourrait ouvrir la voie à d’autres libérations, dans un contexte où la question des droits des détenus et des conditions carcérales reste régulièrement soulevée par la société civile et les organisations de défense des droits humains en RDC.
Joël Tshim’s