Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont démenti, dimanche 14 septembre, les allégations relayées sur les réseaux sociaux selon lesquelles le Chef d’État-Major général, le lieutenant-général Jules Banza Mwilambwe, aurait fui lors d’une mission officielle à Uvira.

Ces rumeurs sont parties d’une vidéo publiée le 13 septembre par le vidéaste Honoré Kabongo Tshibundi, dans laquelle il insinuait que le haut gradé militaire avait quitté précipitamment le terrain.

Dans un communiqué signé par le général-major Efonmi Ekenge, l’armée a dénoncé une « tentative désespérée » visant à dresser les FARDC contre les milices locales Wazalendo. Elle a rappelé que « les questions de défense et de sécurité ne se traitent pas devant tout le monde et encore moins sur la place publique ».

Les FARDC ont précisé que le général Banza n’a jamais occupé la fonction de « commandant suprême adjoint », un poste inexistant dans la structure militaire congolaise. Contrairement aux rumeurs, il serait resté à Uvira après le départ de la délégation officielle et y aurait conduit plusieurs réunions de travail « en toute discrétion et dans le respect des règles établies ».

Cette clarification intervient alors que l’est de la RDC reste marqué par de fortes tensions sécuritaires, notamment face aux offensives du M23 et d’autres groupes armés. La mission d’Uvira visait notamment à renforcer la coopération entre les FARDC et les Wazalendo dans le cadre de la lutte contre ces menaces.

L’armée congolaise a exhorté les acteurs médiatiques et les citoyens à la prudence dans la diffusion d’informations liées à la défense nationale. Selon le communiqué, des allégations infondées risquent d’affaiblir la cohésion nationale et l’efficacité opérationnelle des FARDC dans leur mission de protection du territoire.

Joël Tshim’s