Dans les coulisses de l’Assemblée nationale, une rumeur persistante fait état d’un rôle central joué par Christophe Mboso Nkodia Mpwanga, ancien président de la chambre basse et actuel deuxième vice-président, dans la manœuvre visant à fragiliser Vital Kamerhe, son rival politique de longue date.
Selon plusieurs sources, l’animosité entre les deux hommes aurait atteint un niveau critique. La pétition réclamant la destitution de Kamerhe aurait déjà recueilli près de 200 signatures, un signal fort à l’approche de la rentrée parlementaire prévue la semaine prochaine, qui s’annonce sous haute tension.
Dans certains cercles politiques, on estime que Mboso viserait un retour à la présidence de l’Assemblée nationale, poste stratégique pour relancer le projet sensible de révision constitutionnelle, encore en suspens au sein de l’Union sacrée.
De son côté, Vital Kamerhe poursuit ses réunions préparatoires en vue d’une session dominée par les questions budgétaires et financières de l’État. Mais l’ambiance reste électrique : alors que certains députés poursuivent la sensibilisation pour rallier davantage de signatures, d’autres dénoncent des intimidations, voire des pressions visant à les dissuader de soutenir la démarche.
Une question reste en suspens : comment cette pétition sera-t-elle traitée durant la session ? Et surtout, pourquoi chercher à faire tomber Kamerhe, considéré comme un allié historique et de poids du chef de l’État ?
La suite promet de révéler encore plus de rebondissements…
Josué Lelo