Le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH) a annoncé, le jeudi 4 septembre 2025, avoir documenté 535 cas de violations et atteintes aux droits humains en République démocratique du Congo au cours du mois de juillet dernier.

Ces chiffres marquent une hausse de 6 % par rapport au mois de juin, qui avait enregistré 506 cas.

Selon le rapport, 87 % des violations ont été commises dans des zones affectées par des conflits armés. Le Nord-Kivu arrive en tête avec 288 cas, suivi du Sud-Kivu (118 cas) et de l’Ituri (56 cas).

La majorité des abus sont attribués aux groupes armés, dont les rebelles de l’AFC/M23 (234 cas) et les combattants Wazalendo (38 cas). Les Forces armées de la RDC (FARDC) sont mises en cause dans 70 cas, tandis que la Police nationale congolaise (PNC) est citée pour 48 cas.

Par ailleurs, le BCNUDH a recensé 34 cas de violences sexuelles, touchant 69 femmes, des abus directement liés aux conflits armés en cours.

Dans ses observations, l’organisation note également 151 décisions judiciaires rendues dans le cadre de la lutte contre l’impunité, dont la condamnation de 20 militaires, 3 policiers et 6 civils.

Jamely Timothée Kayembe