Dans le cadre de l’élaboration du projet de loi de finances 2026, le vice-Premier ministre chargé du Budget, Adolphe Muzito, a entamé mardi 02 septembre, une série de consultations avec les membres du gouvernement. Objectif : recueillir les propositions de chaque ministère afin d’affiner les prévisions budgétaires avant l’arbitrage final de la Première ministre, Judith Suminwa Tuluka.
Présentée comme une innovation, cette démarche vise à rendre le processus plus participatif en tenant compte des priorités sectorielles, dans un contexte où l’optimisation de l’utilisation des ressources publiques est une nécessité.
La première rencontre a réuni la ministre des Affaires sociales, Ève Bazaïba, et la ministre déléguée aux Personnes vivant avec handicap, Irène Esambo.
« Il y a des équilibres à trouver pour que chacun y trouve son compte », a déclaré cette dernière.
Le ministre de la Justice, Guillaume Ngefa, salue l’initiative et estime qu’elle permet de clarifier plusieurs rubriques budgétaires. Même son de cloche du côté du ministre des Relations avec le Parlement, Guy Loando Mboyo, qui rappelle que l’étape décisive restera l’adoption du budget par les élus, suivie de son exécution et de son contrôle.
De son côté, le conseiller financier de la ministre déléguée à la Politique de la ville, Patrick Mandundu, insiste sur l’urgence de doter l’urbanisme et l’habitat de moyens suffisants pour répondre aux défis croissants, notamment à Kinshasa.
Selon le ministère du Budget, ces consultations sectorielles se poursuivront dans les prochains jours afin d’ajuster les prévisions aux priorités nationales, aux contraintes économiques et aux réformes en cours.
Avec cette approche inclusive, le VPM Adolphe Muzito entend bâtir un budget 2026 jugé plus réaliste, cohérent et orienté vers les résultats.
Joël Tshim’s