20 janvier 2024 – 20 janvier 2025, cela fait pratiquement un an depuis l’investiture de Félix Tshisekedi pour son second mandat à la tête de la République démocratique du Congo (RDC).
Cette période a été marquée par des critiques virulentes, notamment de la part de Mike Isem, Secrétaire National aux Sports et Loisirs/ECiDé de l’opposant, Martin Fayulu.
Isem estime que, six ans après l’accession de Tshisekedi au pouvoir, aucune vision concrète ne s’est matérialisée. Il a prouvé que lors de son adresse à la nation Martin Fayulu avait déjà étalé le bilant accablant de Tshisekedi parmi lesquels le vol et la corruption dans notre pays qui est devenu normal depuis l’avènement de ces régimes au pouvoir.
Sur le point sécuritaire, Il a également démontré qu’aujourd’hui, la sécurité est inexistante parce que plus de 130 localités de notre pays sont occupées par les Rwandais à travers leur supplétifs du M23-AFC.
« Aujourd’hui nous assistons à l’abandon de notre armée par les pouvoirs en place alors que des millions de dollars sont détournés à partir de Kinshasa en lieu et place de doter des moyens nécessaires à notre armée pour faire face à l’agression extérieure. Et également, une diplomatie défaillante de Monsieur Tshilombo, qui aujourd’hui est en train de mettre notre pays en difficulté face à nos agresseurs. » A-t-il déclaré tout en condamnant les tribalismes primaires que Félix Tshisekedi a amené dans le pays, et c’est là qui nous empêche de vivre ensemble.
Selon Mike Isem, aucun secteur ne s’est amélioré sous la présidence de Tshisekedi car la pauvreté dans notre pays explose.
« Plus de 80 millions de Congolais vivent dans une pauvreté la plus extrême, alors que Suminwa avait dit dans son programme de gouvernance qu’elle va créer plus de 1,5 million d’emplois par an, alors qu’aujourd’hui ce n’est qu’une friction. Et aujourd’hui, le peuple congolais a compris que ce n’était qu’un chapelet de bonnes intentions. » A-t-il réagi.
Il critique vivement la gestion d’impunité du régime Tshisekedi qui ont piétiné les droits humains en arrêtant les journalistes, les opposants et les défenseurs des droits humains tandis que ceux qui volent et pillent nos ressources sont libres et intouchables.
Depuis son investiture, bien que contestée par des figures de l’opposition comme Moïse Katumbi et Martin Fayulu, Félix Tshisekedi avait promis de ne pas répéter les erreurs du passé. Il avait aussi annoncé des priorités pour son second mandat, incluant la transformation des produits miniers et agricoles sur le sol congolais, et le désenclavement des territoires.
Félix Tshisekedi avait affirmé vouloir créer des emplois, stabiliser le pouvoir d’achat, sécuriser la population et diversifier l’économie. “Ce nouveau quinquennat aura pour objectifs de créer plus d’emplois, de protéger le pouvoir d’achat, d’assurer la sécurité de nos populations et d’accroître la compétitivité de notre économie”, avait-il déclaré lors de sa cérémonie d’investiture.
Malgré ces engagements, les critiques persistent, notamment sur le manque de progrès tangible dans ces secteurs prioritaires. Les attentes pour les années restantes du mandat restent élevées, tandis que les défis à surmonter sont nombreux.
Josue Lelo Kid