L’évolution des pratiques de demande en mariage en RDC soulève des questions sur les impacts sociaux et émotionnels des changements entre tradition et modernité. Ce moment crucial, autrefois formel et centré sur des normes sociales strictes, a évolué vers une approche plus personnalisée, souvent influencée par les réseaux sociaux.

Traditionnellement, la demande impliquait que l’homme se rende chez la famille de la femme pour demander sa main. Aujourd’hui, les demandes se caractérisent par des gestes romantiques et spectaculaires, souvent instagrammables, ce qui peut parfois réduire la signification profonde de l’engagement à un simple spectacle.

Pour explorer ce sujet, plusieurs jeunes révèlent des opinions variées.

Sephora Misenga souhaite une demande publique et spectaculaire, affirmant que « la manière actuelle de faire la demande est meilleure ». En revanche, Christelle préfère une approche discrète, soulignant que l’essentiel reste l’intention derrière la demande « Je n’ai pas d’exigence que cela soit une demande romantique publique ou discrète. Ça s’appelle quand même une demande, car les deux ont pour objectif le mariage ».

Jeanovic Kapinga rappelle que l’approbation de la famille est primordiale, sans nécessité de se plier aux normes modernes : « Fléchir le genou pour qu’elle se sente vraiment spéciale en lui demandant en mariage n’est pas obligatoire. Avoir son aval et aller voir sa famille pour notre mariage est ce qui compte ».

Alors que la plupart des femmes et des hommes souhaitent faire de leur demande en mariage un moment spectaculaire, il est essentiel de noter que celle-ci, qu’elle soit traditionnelle ou moderne, est un reflet des valeurs et des attentes d’une époque. Les couples, en naviguant entre ces deux mondes, doivent favoriser la communication et le respect des préférences individuelles. En fin de compte, l’important reste l’amour et l’engagement qui unissent deux personnes.

Caroline kaja