Le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) en Ituri, a récemment dénoncé l’implication présumée de certains leaders locaux dans le recrutement et la formation de jeunes pour le compte des rebelles du M23.
Lors de sa déclaration, il a pointé du doigt des personnalités telles que Thomas Lubanga et David Unyerto, affirmant disposer de preuves accablantes, notamment des vidéos et des témoignages, confirmant leur participation. Par ailleurs, il a accusé le Dr Tungulo de recruter des enfants dans la région de Banyali-Kilo.
« Ces individus, en complicité avec des ennemis de la République, cherchent à déstabiliser l’Ituri en enrôlant des jeunes pour les envoyer combattre aux côtés des rebelles du M23. Nous avons des preuves solides et continuerons à exposer leurs agissements », a déclaré Jules Ngongo.
Le porte-parole a également évoqué les récentes opérations militaires dans le Nord-Kivu, qui ont permis de neutraliser plusieurs recrues. « Les jeunes enrôlés en Ituri pour renforcer les rangs des rebelles ont été défaits par nos troupes. Certains ont perdu la vie, tandis que d’autres restent introuvables », a-t-il précisé.
Jules Ngongo a insisté sur la nécessité pour la justice de prendre le relais, annonçant que des informations seraient transmises à la Cour Pénale Internationale (CPI) pour poursuivre les responsables. Il a également exhorté la population à rester vigilante et à signaler toute activité suspecte, affirmant que « la vérité finit toujours par triompher ».
Cette déclaration met en lumière les responsabilités potentielles de certains acteurs locaux dans la persistance des violences en Ituri. Les FARDC ont promis des enquêtes approfondies pour faire toute la lumière sur ces accusations.
Toutefois, les personnes mises en cause continuent de nier en bloc les faits qui leur sont reprochés.
Justin Mupanya, depuis Beni