Des réactions ne cessent de tomber après la position éclairée du chef de l’État Félix Tshisekedi, sur la révision constitutionnelle.
Le vendredi 13 décembre 2024, les partis politiques de l’opposition du Nord Kivu se sont eux aussi réunis pour bloquer toute tentative de changement ou de révision constitutionnelle après ceux de la capitale congolaise.
Pour eux, le pays n’a aucune urgence en matière de constitution, mais plutôt en ce qui concerne la sécurité et d’autres secteurs en dehors de la révision de la loi suprême.
Selon Simon Ndioka, secrétaire fédéral du parti politique AARC qui a lu cette déclaration au nom de ses pairs : « La population du Nord Kivu exige l’instauration de la paix et la pacification du pays, qui constituent une urgence primordiale avant toute initiative de discussion sur la constitution de la République. »
Ces derniers exigent de mettre en commun les intelligences pour la libération de toutes les zones contrôlées par les rebelles du M23, et pour imposer la paix à l’est de la RDC, considérant que cela ne sera pas un miracle venu du ciel mais plutôt la résultante des efforts des autorités concernées.
« Nous exigeons de mettre les intelligences ensemble, non pas pour réfléchir sur ma constitution, mais pour imposer la paix à l’est du pays, au lieu d’attendre en vain un miracle demandé aux prêtres catholiques à Isiro », poursuit-il.
Dans leur déclaration, les opposants ont également exigé la levée de l’état de siège avant toute discussion sur la constitution qu’ils considèrent inopportune.
Ce regroupement politique a réuni plusieurs parties de l’opposition, à savoir le PPRD de Joseph Kabila, Ensemble de Moïse Katumbi, ECIDÉ de Martin Fayulu, AARC d’Elisée Munembwe, LGD de Matata Mponyo et Filia Chipasa.
Ange Kahemulo de Goma
