» le respect des droits humains, pilier important pour un avenir meilleur et une société sans violences » tel est le thème abordé à une conférence organisée par le Centre Cartel ce mardi 10 décembre à l’Université Pédagogique Nationales (UPN).
Cette activité a eu lieu à l’occasion de la commémoration de 16 jours d’activisme couplé avec la journée internationale des droits de l’homme commémorée le 10 décembre de chaque année.
Lors de son exposé Marie-Joséphine Tshiayipolo, chargé de programme de la maison de droit de l’homme la déclaration Universelle des droits, a insisté sur les droits civils tout en mettant en évidence la Déclaration Universelle de droits de l’Homme (DUDH) qui est selon lui un document essentiel et fondamental de tout autre.
« La déclaration Universelle de droits de l’homme n’est pas un acte contraignant. Elle est un document essentiel et fondamental parce que tous les autres documents qui ont suivi ont comme répère la DUDR. Après cela nous sommes arrivés à la charte internationale de droit de l’homme où l’on a les pactes internationaux qui ne sont que des documents ou des actes contraignant. » indique-t-elle
Poursuivant, Marie-Joséphine a énuméré les principes des droits humains tout en mettant l’accent sur l’interdépendance et la dignité humaine qui, d’après elle, est le socle de tout droits humains, et l’interdépendance entre les deux sexes opposés.
Elle a par ailleurs souligné la quintessence de cette activité au milieu universitaire.
« Les étudiants sont nos dirigeants de demain et on a voulu échangé avec que cette catégorie pour qu’eux à leur niveau puisse influencer les autres dans leur revendications des droits civils. » martèle-t-elle
De son côté, Isaac Katumbayi, intervenant et membre du centre cartel, a basé son allocution sur les violences basées sur le genre tout en insistant sur les obstacles auxquels font face les victimes
« Il y a beaucoup de victimes de violence sexuelle et de violence basée sur le genre qui ne déclarent pas les faits, par peur des représailles de leur bourreau, par peur de la stigmatisation au niveau de la communauté et aussi à cause de l’insuffisance des structures d’accompagnement. Elles se disent que même si elles déclarent, elles n’auront pas de réponse, » a-t-il fait savoir
De plus, il a également alerté sur l’augmentation de 32% de cas de violences signalés au deuxième semestre de l’année en cours tout en indiquant que une grande partie de ces violences sont enregistré dans la partie Est de la RDC précisément dans les zones en conflits.
Satisfait des ces exposés magistrals, les participants ont manifesté leur intérêt en posant des questions qui ont tous trouvés de réponses constructive.
Caleb Makedika