Un accord crucial a été signé, lundi soir, entre les grands importateurs et le Vice-Premier ministre chargé de l’Économie, Daniel Mukuko Samba, en présence de la Première ministre Judith Suminwa.
Cet accord officialise la mise en œuvre de nouveaux prix pour les produits de première nécessité, à compter de ce mardi 10 décembre. Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement congolais pour lutter contre la vie chère et améliorer le pouvoir d’achat des citoyens.
Daniel Mukuko Samba a souligné que cette décision représente un des engagements majeurs du président de la République pour son second mandat.
« Nous avons travaillé pendant trois mois pour arriver à ce résultat », a-t-il déclaré lors d’un point de presse.
Le processus a impliqué plusieurs parties prenantes, y compris le ministère des Finances, pour réduire les prélèvements qui alourdissent les coûts des produits.
Le Vice-Premier ministre a également mis en évidence que les prélèvements excessifs sur le cordon douanier sont l’une des principales causes de la cherté des produits alimentaires. Daniel Mukuko Samba a promis de prendre des mesures pour alléger ces charges, affirmant que certains prélèvements sont justifiés, tandis que d’autres le sont beaucoup moins.
Le ministre de l’économie a insisté sur l’importance de la collaboration avec les importateurs pour assurer la mise en œuvre de ces nouveaux prix. Il a également appelé la société civile, notamment les associations de défense des droits des consommateurs, à veiller à ce que cette baisse des prix soit effective à tous les niveaux de la chaîne de distribution. « Demain, je serai sur le terrain pour constater cette baisse », a-t-il ajouté.
Ibrahim Issaoui, président de SOCIMEX et vice-président de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), a confirmé l’engagement des importateurs à appliquer les nouveaux prix. Il a exprimé sa satisfaction quant à l’objectif de réduire le prix des produits alimentaires de première nécessité. Toutefois, il a également rappelé que les multiples taxes et frais non essentiels demeurent un problème majeur.
Cette mesure s’inscrit dans un effort global du gouvernement pour alléger la pression économique sur les ménages congolais. Le ministre Mukuko a conclu en soulignant que la réduction des prix de certains produits essentiels pourrait entraîner une augmentation de la consommation et des bénéfices pour tous. D’autres actions sont également prévues pour renforcer cet impact, promettant ainsi un avenir économique plus stable pour la population congolaise.
Caroline kaja
