Les enseignants du territoire de Dibaya, dans la province du Kasaï Central, poursuivent leur mouvement de grève, qui entre désormais dans sa deuxième semaine, mettant ainsi en péril l’éducation de leurs élèves. Cette décision a été confirmée lors d’une assemblée générale tenue le mardi 3 décembre 2024.

Les enseignants dénoncent une situation qu’ils jugent préjudiciable à l’éducation de leurs élèves et à leurs droits professionnels. Parmi leurs revendications figurent l’amélioration des conditions de travail, la revalorisation des salaires et le respect des engagements pris par l’État.

Si l’État ne répond pas favorablement à leurs revendications, ces enseignants promettent d’intensifier leurs actions.

Augustin Mukenge, représentant de la Nouvelle Société Civile Congolaise de Dibaya, a exprimé son inquiétude face à cette situation, appelant les autorités à prendre des mesures urgentes.

Il a souligné l’urgence de mettre fin à ce qu’il décrit comme une humiliation continue des enseignants de la région, soulignant l’impact négatif que cette grève a sur les élèves qui se retrouvent sans cours.

Depuis le début de ce mouvement, les résultats tangibles se font attendre, laissant les élèves dans l’incertitude et la menace de déscolarisation.

Les autorités sont désormais mises au défi de trouver rapidement une solution qui répondra aux aspirations légitimes des enseignants et garantira un avenir éducatif stable pour les enfants de Dibaya.

Denis Ngalamulume Ndombi