Depuis son accession à la magistrature suprême, le président Félix Tshisekedi ne cesse de multiplier les voies et moyens pour répondre aux revendications des Congolais. Son souci majeur est l’instauration d’un véritable État de droit.
Devant les gouverneurs des principales provinces de la République Démocratique du Congo, Tshisekedi a présenté les défis majeurs qu’il faut impérativement relever pour le décollage socioéconomique.
» (…) Les développements de nos provinces sont entravés par plusieurs défis que nous ne pouvons plus ignorer : l’absence de cohésion institutionnelle entre gouverneurs et assemblées provinciales limite l’efficacité de notre action sur le terrain ; l’intention récurrente entre ces institutions, combinée à la fragilisation du pouvoir traditionnel, met à mal l’unité et la sociabilité de nos provinces, avec une insécurité persistante, source de crise humanitaire et d’instabilité institutionnelle qui affaiblit le fonctionnement des administrations locales « , a-t-il dit.
Et il a poursuivi : » La gestion opaque des ressources et une allocation inadéquate des budgets d’investissement freinent également la croissance de nos territoires ; le manque de ressources humaines qualifiées représente un obstacle majeur à la mise en œuvre du projet de développement (…) enfin, la gestion des ressources destinées aux projets de développement reste décevante, entraînant des déficits d’investissements qui pourraient bénéficier à nos provinces. » a déploré le Président Tshisekedi.
Déterminé à matérialiser sa vision, fondée sur » le peuple d’abord « , le chef de l’État estime qu’il est d’une impérieuse nécessité d’avoir une gouvernance responsable, transparente et efficace pour bâtir une République Démocratique du Congo prospère et forte.
Ariel Katenda