La Mendicité à Kinshasa : Un phénomène en croissance

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Dans les rues animées de Kinshasa, la mendicité prend des formes de plus en plus préoccupantes. Au-delà des visages familiers des mendiants, une nouvelle pratique émerge : celle de certains agents d’orphelinats et d’individus exposant des malades au soleil, les utilisant comme un moyen de solliciter des dons. Ce phénomène soulève des questions éthiques et sociales alarmantes.

De nombreux Kinois témoignent d’avoir vu des enfants et des adultes malades, souvent exposés à la chaleur écrasante, mendier pour des fonds supposément destinés à des soins médicaux. Ce tableau, à la fois touchant et dérangeant, suscite des interrogations sur les motivations réelles de ces pratiques. Les personnes impliquées prétendent souvent agir au nom d’orphelinats ou d’associations caritatives, mais beaucoup se demandent si ces organisations sont réellement engagées ou si elles ne servent que de façades pour masquer des activités frauduleuses.

Exposer des malades au soleil, en plus d’être une pratique éthiquement douteuse, peut gravement aggraver leur état de santé. Les températures élevées, combinées à des conditions de vie précaires, peuvent provoquer des complications médicales sérieuses. Les professionnels de la santé alertent sur les dangers de cette exploitation : les malades, souvent déjà vulnérables, voient leur situation se dégrader davantage.

Face à cette situation, il est urgent que les autorités et la société civile se mobilisent. Des campagnes de sensibilisation pourraient informer la population sur les moyens d’aider de manière éthique. De plus, des lois plus strictes encadrant la mendicité et la protection des personnes vulnérables doivent être mises en œuvre pour éviter les abus.

Il est essentiel de trouver des solutions qui respectent la dignité des personnes en détresse tout en préservant leur santé. La collaboration entre le gouvernement, les ONG et la société civile est cruciale pour lutter contre cette problématique croissante à Kinshasa.

Caroline Kaja 

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