Le 20 novembre, lors d’une réunion à la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO), les leaders de l’opposition congolaise ont exprimé leur ferme désaccord face à tout projet de révision ou de changement de la Constitution en République Démocratique du Congo. Ils estiment que cela constitue une menace pour la démocratie.

Les forces vives de l’opposition ont annoncé des manifestations pacifiques à travers le pays pour contrer toute initiative de modification de la Constitution. Cette mobilisation vise à défendre les valeurs démocratiques et à préserver l’intégrité de la loi fondamentale.

René Mayilukila Ndakivangi, président du Conseil d’Administration d’AMICONGO et membre de l’Udps, a critiqué cette opposition, la qualifiant de faible et déconnectée des véritables préoccupations des Congolais. Selon lui :

« L’opposition est faible et le peuple congolais dans son ensemble ne s’identifie pas à une opposition en manque de repères et qui ne s’intéresse pas aux ‘vrais’ problèmes des Congolais. Ils auront du mal à galvaniser la population congolaise parce que l’opposition ne propose rien. Le pouvoir n’a donc rien à craindre de l’opposition. »

Mayilukila a également commenté la position de l’Église catholique, affirmant qu’elle n’est pas complice mais qu’elle ne joue pas pleinement son rôle. Il a exprimé des inquiétudes concernant sa position, qui suscite des controverses.

Il a appelé la population congolaise à faire preuve de vigilance et à ne pas se laisser manipuler par ceux qu’il considère comme des ennemis de la nation, qui cherchent à diviser et à affaiblir le peuple pour réaliser leurs projets de balkanisation.

Cette dynamique entre le pouvoir et l’opposition soulève des interrogations sur la capacité de cette dernière à représenter les intérêts du peuple, et sur l’avenir de la démocratie en République Démocratique du Congo. Les prochaines manifestations seront un test crucial pour l’opposition et pour la mobilisation populaire.

Josue Lelo Kid