Le leader de l’opposition, Martin Fayulu, a réagi avec fermeté aux déclarations de Félix Tshisekedi lors d’un meeting à Lubumbashi. Martin Fayulu, candidat malheureux aux élections présidentielles de 2018 et 2023, a affirmé son rôle de « seul président légitimement élu » et a critiqué l’interprétation de l’article 217 de la Constitution par Tshisekedi, qu’il considère comme une menace à la souveraineté nationale.
Dans un message publié sur X ce dimanche 17 novembre, Fayulu a décrit l’interprétation de Tshisekedi comme une « absurdité manifeste ». Il a encouragé les Congolais à lire l’article en question, qui, selon lui, vise à promouvoir l’unité africaine. Il a aussi souligné l’importance du dernier alinéa de l’article 214, stipulant que toute cession ou échange de territoire doit être validé par un référendum populaire.
Martin Fayulu insiste sur le fait que les priorités devraient être la préservation de l’intégrité territoriale et l’amélioration des conditions de vie de la population, plutôt que la modification des dispositions constitutionnelles. Il a déclaré :
« Félix Tshisekedi doit comprendre une chose : je demeure le seul président légitimement élu depuis 2018, et je m’opposerai fermement, aux côtés du peuple, à son projet désastreux de modification constitutionnelle. »
Le chef de l’État Congolais, Félix Tshisekedi, de son côté, a affirmé qu’il n’était pas question de laisser quiconque l’empêcher de changer la Constitution, en tant que garant de la nation. Cette déclaration a suscité des réactions vives parmi les opposants, qui voient dans ses intentions une tentative de consolider son pouvoir.
La tension entre Fayulu et Tshisekedi met en lumière les défis politiques en République démocratique du Congo, alors que la question de la légitimité et de la souveraineté nationale reste au cœur des débats. Les prochaines semaines s’annoncent cruciales pour l’avenir politique du pays.
Josue Lelo Kid
