Le député national Alphonse Ngoy Kasanji est contre une éventuelle révision de la constitution en République Démocratique du Congo, estimant qu’elle détournerait l’attention des priorités essentielles.
Dans une déclaration faite sur X, ce samedi 12 octobre, l’ancien gouverneur de la province du Kasaï-oriental a comparé les réalisations de mandats présidentiels à l’étranger avec celles de la RDC.
» Aux USA le mandat présidentiel est de quatre ans seulement , mais les réalisations sont probablement de plus de cinquante ans comparativement à ici chez nous. C’est une question de volonté politique. En Tanzanie et au Sénégal, ils ont des TGV , mais ici chez nous , nous pleurerons d’avoir les trains ordinaires au point de déplacer le chef de l’État pour l’inauguration d’une locomotive d’un kilomètre du chemin de fer semble être moins coûteuse par aux coûts par kilomètre des routes asphaltées en RDC , on y pense probablement moins . Nous n’avons aucune autoroute alors qu’au Congo d’en face ils n’ont que plus ou moins quatre millions d’habitants, mais ils en ont . Chez nous , malgré les embouteillages, c’est la moindre de nos soucis « a-t-il écrit.
Il a appelé le gouvernement a aider le président de la République, Félix Tshisekedi, à marquer la population en posant des actes de grande envergure qui vont honorer la mémoire du combat de son père, Étienne Tshisekedi wa Mulumba, surnommé » le sphinx de Limete ».
Réagissant aux intentions annoncées par le parti politique Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) de réviser la constitution, Alphonse Ngoy Kasanji , estime que ce n’est pas le moment d’engager le pays sur cette voie tumultueuse tout en leur rappelant les propos responsables du président Tshisekedi alors candidat président de la République sur cette question.
» Le pouvoir enivre si on y prend goût, mais il y’a lieu de marquer autrement l’histoire. L’ État véritablement des droits et la joie de vivre comme aux années 1970″ a-t-il ajouté.
Cette réaction du député national , Ngoy Kasanji, intervient dans ce contexte de vives tensions au sein de la classe politique congolaise, alors que l’UDPS, parti au pouvoir, a dans une note circulaire signée par son président ad intérim, Augustin Kabuya, lancé la campagne de sensibilisation pour la révision de la constitution.
Joël Tshim’s