Lors du XIXe Sommet de la Francophonie, le président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a fermement réitéré son engagement en faveur de la défense de la souveraineté de son pays. Au cours de son intervention, il a exprimé depuis la tribune sa vive condamnation des violations répétées du droit international et de l’intégrité territoriale de la RDC par des groupes armés et des puissances étrangères.
Le chef de l’État a mis en lumière la dégradation alarmante de la situation sécuritaire dans l’est de la RDC, exacerbée par des violences perpétrées contre des populations civiles, la Monusco, la Samirdc, ainsi que les bombardements massifs par des groupes armés qui, selon lui, bafouent la paix dans cette région.
Il a notamment dénoncé l’implication d’éléments extérieurs, pointant du doigt les forces militaires non autorisées opérant sur le territoire congolais, en particulier celles en provenance du Rwanda.
Par ailleurs, le président congolais a encouragé les initiatives en faveur d’un retour à la paix, saluant les processus de négociation en cours à Luanda et à Nairobi. Il a plaidé pour une médiation active de l’Union africaine dans la résolution de cette crise régionale, tout en rappelant que la souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC doivent être respectées sans conditions.
Félix Tshisekedi a enfin exprimé sa solidarité avec les populations de l’est du pays, gravement touchées par les conflits armés, et a exhorté la communauté internationale à renforcer son appui à l’égard des femmes et des enfants, premières victimes de ces atrocités.
De plus, il a particulièrement souligné l’importance de protéger les aires naturelles de la RDC contre l’exploitation illégale et l’exportation des ressources, souvent alimentées par des réseaux criminels internationaux.
Ce discours marque un nouvel appel du président congolais à une action décisive de la communauté internationale, afin de mettre fin aux souffrances que subit son pays et de restaurer la stabilité dans la région.
Caleb Makedika